audition de L. Chatel

 

Le  02 novembre 2010 L. Chatel a été auditionné par la commission des finances, pour l’enseignement scolaire: l'intégralité du rapport est ici .

 Voici en attendant quelques morceaux choisis:

 " Pour encore économiser des postes, les cadres intermédiaires de l’EN devront trouver des solutions."

Ce doit être cela le management participatif!

Même source :
« M. Censi a également évoqué la méthode suivie. Avec le plus gros budget de l’État, avec un million de fonctionnaires, je pense que nous pouvons améliorer l’efficience du système. C’est pourquoi nous avons décidé de changer de méthode. Nous refusant à imposer d’en haut, du 110 rue de Grenelle, la répartition des économies et des non-renouvellements de postes par catégorie, par académie, par filière, etc., nous avons travaillé en étroite concertation avec nos académies, nos recteurs, nos inspecteurs d’académie, nos proviseurs, nos chefs d’établissement. Somme toute, nous ferons l’année prochaine ce que fait n’importe quelle organisation humaine, n’importe quelle entreprise, n’importe quelle administration : faire confiance à ses cadres intermédiaires pour examiner comment rendre le système plus efficace à moindre coût. Nous procéderons ainsi pour le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, qui se traduira par 16 000 suppressions de postes. Cette méthode nouvelle qui consiste à faire confiance aux acteurs locaux permettra, je pense, de maintenir l’offre éducative en améliorant l’efficacité de l’ensemble du système. »

Quand le gouvernement ne sait plus quoi faire...

 
« Vous avez également relevé certaines inquiétudes face à la mastérisation du recrutement des professeurs et souhaité connaître un indicateur que nous suivons de près, le nombre de démissions après quelques semaines d’exercice en tant que professeur stagiaire. J’indique donc à votre Commission qu’au 15 octobre, soit un mois et demi après la rentrée scolaire, nous avons enregistré 80 démissions sur l’ensemble du territoire national. L’année dernière, à la date équivalente, ce chiffre s’élevait à une centaine. La tendance est donc inchangée. On ne peut imputer à la mastérisation un surplus de démissions.
Il est un autre indicateur du « moral des troupes » que nous suivons avec attention, celui des arrêts de maladie. Nous avons constaté au bout de deux mois, à la veille de la Toussaint, qu’ils n’étaient pas plus nombreux que l’année dernière. Là non plus, la mastérisation n’a pas eu d’effets particuliers ».

L. Chatel répondant à un des députés :

« Vous avez évoqué l’hypothèse de faire appel à de jeunes internes en médecine. Ils agissent déjà en acteurs responsables dans les services d’urgence et ils pourraient aussi apporter leur concours dans les écoles puisque nous avons du mal à recruter des médecins et des personnels infirmiers. C’est une suggestion intéressante que nous allons creuser. Ils pourraient également, sous la surveillance d’un médecin bien entendu, accomplir certaines formalités, et notamment prendre en charge les examens « chronophages » que vous avez mentionnés. »