Recrutement en L3
La Cgt–Educ’Action a combattu la masterisation des concours de l’enseignement et la suppression des IUFM, voulue par Sarkozy 14 ans après, un bilan de cette masterisation reste à faire mais force est de constater son échec :
• Moins de candidat·es, particulièrement celles et ceux issu·es des classes populaires, aux différents concours tant de PE que pour les CAPES / CAPLP / CAPEPS / CAPET
• L’élévation du niveau de recrutement n’a en aucun cas amélioré les résultats qui en étaient attendus.
• L’apparition d’un Master 2 professionnel MEEF a montré ses limites.
La formation par l’ESPE puis l’INSPE, a produit un effet de bachotage nuisible à la préparation du métier au détriment de ce qui manque dans la formation des enseignants
• une véritable formation pédagogique
• une réelle formation en psychologie
• une véritable formation en sociologie
• une véritable formation à la gestion de groupes
La Cgt–Educ’Action revendique une formation en 2 ans après le recrutement par concours au niveau de la licence, aboutissant à l’obtention d’un Master 2, sous le statut de Fonctionnaire Stagiaires avec un salaire décent permettant un niveau de vie satisfaisant.
La Cgt–Educ’Action se prononce donc pour un concours au niveau Licence, quelle que soit la licence obtenue, ce qui permettra d’élargir de manière importante le vivier des candidat·es.
La Cgt–Educ’Action se prononce contre le fait de réserver l’immense majorité des places au concours à une licence de type enseignement, qui limiterait le vivier, mènerait nombre d’étudiant·es dans une impasse, s’ils·elles échouent au concours avec une licence qui, en dehors de l’enseignement, ne mènerait nulle part.
Cela remet en cause ce qui est un acquis républicain, à savoir que les concours d’entrée dans la Fonction Publique sont là pour départager les candidat·es à même niveau de diplôme.
Recruter au niveau licence et une formation professionnelle comme fonctionnaires stagiaires en étant payé jusqu’au master 2, c’est ce que la CGT revendique depuis la mastérisation, nous ne saurions l’oublier
Le projet de formation doit aller contre les réformes actuelles, directives, régressives, niant la liberté pédagogique et la recherche, la réflexion personnelle…