X raisons tu auras de ne pas te syndiquer à la Cgt-Educ’Action

La cgt cest vous

Se syndiquer ne sert à rien parce que notre hiérarchie est toujours bienveillante.

C’est certain, elle le montre tous les jours.  

Ça ne sert à rien de se syndiquer car je connais toutes les lois, décrets et règlements régissant l’éducation nationale,  et donc moi, on ne me la fait pas.

Si nous en jugeons par le nombre de mails que nous recevons chaque jour, ce n’est a priori pas le cas!

Pas besoin de se syndiquer car pour les conquis sociaux, je négocie tout seul comme un grand avec la rue de Grenelle.

Bravo! D’ailleurs la rue de Grenelle est dans un joli quartier  

Pas besoin de se syndiquer car si l’oignon fait la soupe, l’Union ne fait pas la force.

Nous laissons cette belle phrase à notre camarade qui nous l’a proposée , car à la Cgt-Educ’Action même les mauvais jeux de mots ont droit de cité!

Ça ne sert à rien de se syndiquer… et en plus ça coûte une blinde !

C’est vrai, à la Cgt c’est 1% du salaire net (hors primes, indemnités…). Nous ne pratiquons pas le dumping commercial sur les cotisations syndicales. Un syndicat a des coûts de fonctionnement et la Cgt-Educ’Action 83 comme la Cgt-Educ’Action  nationale ne vit que des cotisations de ses adhérent·es (94% de ses ressources, et nous  publions nos comptes chaque année!). Et puis sur ce montant des cotisations l’Etat vous rembourse 66% 

Ça ne sert à rien de se syndiquer car les conquis sociaux, c’est un des rares cas de génération spontanée dans la nature.

Chaque jour on peut le voir d’ailleurs

Et puis

Aucun problème de mutation tu n’auras.

Confiance en l’inspection, tu auras.

La politique sociale, tout ira

L’inclusion sans moyens, tu aimeras

Les classes surchargées, tu t’habitueras.

Le manque de moyens, tu pallieras.

Les rapports d’inspection, tu approuveras

Les convocations, tu géreras.

Les projets blabla, tu en redemanderas.

Tes heures, tu ne compteras.

Ta hiérarchie, tu idolâtreras.

Des revendications tu n’auras pas.

Toutes les réformes tu approuveras.

De feignasse on te traitera et tu aimeras!

Se syndiquer ne sert à rien car nos gouvernements aiment tellement les enseignant·es qu’ils les chouchoutent éhontément et sans vergogne…

On le voit chaque jour

De toutes façons je bénéficie des avancées sociales, même si la période n’est pas vraiment favorable à ces dernières, que je me syndique ou pas!

C’est vrai. Mais se syndiquer est aussi un acte de solidarité, vis à vis des salarié·es du Privé et du Public, et renforcer la Cgt-Educ’Action améliorerait le rapport de force en faveur ds salarié·es.

De toutes façons, si j’ai un problème je serai accompagné·e  que je sois syndiqué·e ou pas.

C’est vrai, car les élu·es du personnel représentent tous les personnels syndiqué·es ou pas. Et cela ne vous dérange pas trop de laisser à d’autres le financement de l’aide apportée dans vos démarches.

Je ne me syndique pas car je ne suis pas toujours d’accord avec les positions de la Cgt!

Parce que vous croyez que tous·tes militant·es et responsables de la Cgt sont toujours d’accord entre eux·elles  

A la Cgt, les débats sont ouverts et les positions prises correspondent à une majorité de nos mandants. Mais ce qui peut nous séparer est moins important que ce qui peut nous rapprocher!

Et pour finir je ne me syndique pas car les responsables sont tous·tes des professionnel·les du syndicalisme.

A la Cgt-Educ’Action 83, pas de permanent·es, le temps de décharge syndicale ne dépasse jamais un mi-temps. C’est l’un des moyens pour éviter la bureaucratisation de notre syndicalisme et permet de vivre les mêmes difficultés des collègues, leurs besoins…  Bref d’être proches des collègues!  Pensez-vous que quand on répond aux mails ou coups de téléphone, pendant les vacances ou les WE c’est autre chose que du temps personnel donné pour vous défendre?… Votre vécu professionnel, c’est aussi le nôtre!

Il est de notoriété publique qu’en France le taux de syndicalisation a baissé au cours des années. Même si la  Cgt-Educ’Action 83 voit depuis plusieurs années un nombre d’adhérent·es en hausse ,  le syndicalisme est encore puissant et en capacité, comme l’a encore montré la journée du 18 septembre, d’agir!

Alors, franchissez le pas et rejoignez-nous!