Les TMS

Toutes les politiques et réformes réalisées ou en cours sont porteuses d’un objectif central, celui de la dévalorisation du travail pour en diminuer le coût.
Cette disqualification du travail est globale, générale. Elle ne permet plus l’exercice correct des missions, sa juste rémunération, donc sa considération. Elle pervertit son sens, ses finalités, sabote sa traduction en termes d’emplois qualitatifs et quantitatifs, et génère son dérèglement. C’est ce qui permet à certains d’être exclus de l’emploi, à d’autres d’en être épuisés. C’est ce qui explique aussi les nombreux dégâts sur la santé publique, toutes les atteintes physiques, mentales et sociales.
Parmi toutes ces atteintes, tous ces dégâts du travail, il y ceux qui ne peuvent plus être cachés, y compris par les employeurs : ce sont les TMS, c’est-à-dire les Troubles Musculosquelletiques appelés aussi LATR, Lésions Attribuables au Travail.
Les TMS sont des atteintes aux articulations, muscles, ligaments, tendons, vaisseaux et nerfs. Ce sont toutes les douleurs qui réveillent la nuit, le mal de dos, aux épaules, poignets etc. quand elles sont souvent attribuées au fait de vieillir…
Les TMS sont directement liés au travail et ne sont pas des accidents. Ils mettent en cause les efforts, les mouvements et postures, l’environnement et l’organisation du travail, les risques psychosociaux.
C’est pourquoi ils ne touchent pas uniquement certaines professions, même si certaines d’entre elles restent plus sujettes que d’autres, mais s’attaquent à tous les métiers et secteurs d’activité, quelque soit le statut, la qualification.

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