Prélèvement des JOURS de GREVE: le RECTORAT se radicalise

Dans un courrier en date du 14 Mai à la DSDEN, dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites et comme toujours dans l'histoire des luttes sociales , la CGT Educ'Action  a demandé à négocier le  non prélévement des jours de grève,  aux motifs que cette lutte s'inscrit en faveur  du  bien commun et spécifiquement dans notre champ professionnel  pour la qualité du service public d'éducation et pour la santé et la sécurité des personnels de l'Education Nationale ( VOIR le courrier de la CGT EDUC'ACTION ICI: Courrier dasen 14 mai 23 paiement jours de greveCourrier dasen 14 mai 23 paiement jours de greve )

La réponse  ne s'est pas faite attendre puisque dés le 15 Mai, l'Administration informait que : " Les retenues pour faits de grèves seront activées à compter du mois de mai 2023 avec un plafonnement à 4 jours par mois et dans la limite de la quotité saisissable de la rémunération.Toute journée de grève (y compris journée non travaillée placée entre deux jours de grève) donne lieu à une retenue sur traitement pour absence de service fait, selon la règle dite du trentième indivisible,  calculée sur l’ensemble de la rémunération : traitement indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités (hors SFT ou remboursement de frais). La partie de la rémunération non versée n’est pas soumise à cotisation."

Cette réponse cinglante et brutale car elle fait référence à l'arrêt OMONT (arrêt du Conseil d’État du 7 juillet 1978 qui n'a été que très rarement appliqué depuis cette époque ) est bien le signe que le pouvoir se radicalise et renforce notre détermination dans la contestation de cette réforme :

TOUS en GREVE et en MANIFESTATION le 06 JUIN ! ON LACHE RIEN !