Droit à la déconnexion

Il y a eu, bien sur,  M@gistére ( avec son corollaire : le début de  la fin de la formation continue ) , puis ce furent les injonctions multiples d’utiliser la  boîte mail professionnelle,  qu'on nous demande d'ouvrir à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, quel que soit l'endroit où l'on se trouve ! ( avec  quelle garantie de confidentialité dans la mesure où celle ci est entièrement gérée par … l’administration ).

Il y a désormais la plateforme  Estérel  et l’obligation d’envoyer les demandes d’absences et de congés sous format numérique

La CGT Educ’Action n’est pas contre le progrès technologique lorsque celui ci facilite les conditions de vie et de travail des personnels.

Toutefois nous considérons que l’administration doit au minimum  garantir des ordinateurs avec une connexion internet fiable et un scanner dans chaque école.

 

En outre, l’accumulation des dispositifs rend urgent le débat sur l’accroissement du temps de travail lié à ces nouvelles technologies. La CGT  revendique la réduction de notre temps de travail et le droit à la déconnexion en matière de technologies numériques.

C’est ainsi qu’elle fait campagne depuis des mois pour ce droit à la déconnexion http://ugict.cgt.fr/deconnexion/

et ceci bien avant que ce droit ne soit inscrit dans le code du travail – puisqu’il devrait entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2017

La loi n°2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels introduit un nouveau thème concernant la négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail. Visé à l'article L. 2242-8, le droit à la déconnexion fait ainsi son entrée dans le Code du travail.