Abrogation de la réforme des Collèges

La mobilisation contre la réforme du collège se poursuit. L’intersyndicale s’est réunie le 3 novembre à Montreuil dans nos locaux pour discuter des suites de la mobilisation au niveau national.

Lors de cette intersyndicale, seule la CGT a porté l’idée d’une grève dès le mois de novembre avec possibilité de reconduction.

L’intersyndicale appelle :

  • à participer à une semaine d’actions à partir du 23 novembre en multipliant les expressions communes, les réunions publiques, les distributions publiques de tracts...
  • à se réunir en assemblées générales, heures d’information syndicale pour débattre des suites de l’action, et de la construction d’une grève majoritaire permettant de créer le rapport de force pour gagner.

Dans la perspective de monter d'un cran dans la mobilisation, elle demande aux assemblées générales de faire remonter leurs prises de position.

Comme elle le fait depuis juin, elle appelle les personnels à s’opposer à toute anticipation de la réforme et plus particulièrement à organiser le refus collectif de s’impliquer dans les "formations-formatages" proposées pendant les congés d’automne comme à la rentrée.
Lorsque ces formations se font sur le temps de service, ce refus doit demeurer collectif et concerté.
Il ne peut s’agir de démarches individuelles.
Des préavis de grève journaliers ou hebdomadaires sont déposés pour couvrir toute les initiatives.

Les conséquences doivent être clairement expliquées aux collègues : le refus de se rendre à une formation avec ordre de mission équivaut à un service non fait, soit une grève avec les préavis déposés. Comme d’habitude le cadre collectif impose le rapport de force avec l’administration.

Pour les réunions organisées dans l’établissement, les collègues peuvent également envisager le détournement de la formation.

Certains principaux organisent des réunions sur la mise en place de la réforme à la rentrée prochaine.
Pour la CGT Educ’action, les collègues doivent se concerter pour refuser de participer à ces réunions.

Pour rappel, les promesses d’une meilleure dotation horaire pour les établissements faisant remonter des projets, argument parfois avancé, sont sans rapport avec le contenu même de la réforme.
D’une part, les heures d’enseignements complémentaires (AP et EPI) sont intégrées dans les horaires disciplinaires fixés légalement par cycle. Leur mise en place n'apportera pas de moyens supplémentaires.

D’autre part, les dédoublements et autres moyens de co interventions ainsi que la mise en place d’un enseignement de langues anciennes ou régionales, sont intégrés dans la dotation horaire supplémentaire équivalente à 2 h 45 (3 h à partir de 2017) par classe.

Les DASDEN n’auront donc pas de marge importante permettant de sur-doter les « bons élèves » alors qu’elles devront maintenir les moyens spécifiques attribués aux sections européennes maintenues, aux 6e bilangues (lorsque l’anglais n’est pas LV1), aux classes à horaires aménagés, ainsi qu’aux dotations supplémentaires des établissements suivant leur environnement social (REP, REP+…).

Par ailleurs, nous vous rappelons que la participation au conseil pédagogique n’est en rien une obligation de service et que le refus d’y siéger dans le cadre de la mise en place de la réforme peut être un moyen de la combattre, si ce refus demeure partagé.

L’intersyndicale reste déterminée à poursuivre la lutte contre cette réforme inacceptable pour obtenir son abrogation et l’ouverture de discussions sur d’autres bases.

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