Evolution des métiers de l'Education

 

La ministre de l'Éducation nationale a présenté, jeudi 13 novembre 2014, la conclusion de quatorze groupes de travail sur l’évolution des métiers

La plupart des "annonces" n'en étaient pas, comme par exemple les évolutions statutaires dans le second degré que la CGT Éduc'action a rejetées. Celles-ci n'étaient pas de nature à permettre une amélioration pour tou-te-s les enseignant-e-s... 

Lors de cette réunion-bilan, la mise en place d'un quinzième groupe de travail concernant les personnels de la formation continue a été confirmée.

Globalement, les personnels enseignant-e-s, d'éducation, d'orientation, les personnels administrati-ves-fs, technicien-ne-s, de laboratoire, de santé et sociaux seront déçu-e-s de ces annonces qui n'apportent aucune amélioration réelle de leur situation. L’introduction de certaines primes est la seule réponse ministérielle à la baisse du pouvoir d'achat des personnels (- 14 % depuis 2000 et un gel du point d'indice depuis juillet 2010). Cette situation est non seulement insuffisante mais surtout inquiétante quant à la conception du service public qu'a le gouvernement.

En intensifiant le recrutement de personnels non-titulaires depuis la mise en œuvre de la loi Sauvadet, c’est la première fois qu’un gouvernement "de gauche" n’engage pas de plan de titularisation. De plus, il ne mets pas en œuvre de manière satisfaisante la loi de résorption de la précarité.

La CGT Éduc'action considère, pour certains groupes de travail, que les calendriers d'application et les conclusions sont flous et que celles-ci sont marquées par la politique d'austérité. 
La CGT Éduc'action continue de revendiquer une augmentation immédiate de 400 euros par mois pour tou-te-s les personnels, en rattrapage du pouvoir d'achat perdu et la titularisation des personnels précaires sans condition de concours ni de nationalité.

La CGT Éduc'action porte des propositions ambitieuses pour faire évoluer l’École vers une École émancipatrice qui respecte TOUS les personnels. 
C’est à ces conditions que nous pourrions parler de véritable modernisation. 
Les annonces faites ressemblent davantage à une opération de communication, rien de plus.

Montreuil, le 17 novembre 2014

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