Le Collège de Barjols va craquer!

Communiqué de presse commun CGT Educ'Action 83 et SNES-FSU

 

« Le collège de Barjols va craquer ! »

 

Depuis son ouverture en 1995, le collège construit pour 600 élèves fonctionne aujourd'hui à pleine capacité avec des préfabriqués supplémentaires sans auditorium ni gymnase. Depuis 20 ans, ce sont donc 700 élèves par an qui y ont fait leur scolarité obligatoire sans équipements adaptés aux enseignements sportifs et culturels.

 

Deux projets d'extension ont été effectués pour augmenter la capacité à 700 élèves ; le dernier en 2012-2013. Alors que la procédure était lancée, nous apprenons en septembre 2015 par les nouveaux élus du Conseil départemental qu'il y a eu des irrégularités dans les appels d'offre et donc le projet est interrompu et reporté. On nous assure que des solutions promptes seront apportées, notamment, la construction « d'une salle de sports démontable » pour la rentrée 2016.

 

Or, le 16 mars 2016, un courrier du Conseil départemental nous confirme la livraison de cette salle de sport (nous n’avons pas de date fixe à ce sujet !) et le lancement d'un concours pour choisir une équipe de maîtrise d’œuvre pour la construction du gymnase, qui prendra plusieurs années selon ce qui a été écrit (pas de date non plus !) Rien n'est proposé pour un éventuel auditorium et le courrier n'évoque plus « qu'une opération de gros entretien et de remise à niveau de certains équipements » (non précisés!) Il ne s'agit donc plus d'UNE EXTENSION.

 

Depuis 1995, où l’on nous promet la construction d’un gymnase, on est en droit de demander au Conseil départemental, après tant de promesses non tenues : « De qui se moque-t-on ? »

 

Par ailleurs, l'équipe de la vie scolaire subit depuis quelques années des suppressions de postes de surveillants et rencontre de sérieuses difficultés de remplacement des CPE, en cas d'absence prolongée. Le Rectorat, informé de la situation, n’a manifesté que mépris et indifférence jugeant suffisante la présence d'un CPE sur deux et  le nombre réduit d'auxiliaires d’éducation sur le terrain.

 

On est en droit de demander à notre employeur, qui dégrade fortement les conditions de travail au sein de l'établissement « De qui se moque-t-on ? »

 

Nous vous invitons à venir constater les conditions de travail des élèves et du personnel en prenant contact avec nous :

 

Corinne PERRIER (CGT Educ ' action 83)

Nathalie VIVE (SNES- FSU)