Rythmes et maintenant?
Après la grève le combat continue...
Aujourd'hui, les 14 communes passant à 4,5 jours en 2013 sont officiellement connues dans notre département: voir ici
La question de la consultation et de la prise en compte des choix des enseignant-e-s reste posée pour ces communes; La CGT-Educ'Action est prête à répondre aux demandes des collègues pour les soutenir et porter leur voix dans ces communes.
Nos Positions
Nous contestons cette réforme qui n'améliorera ni les conditions d'apprentissage des élèves et dégradera les conditions de travail des enseignant-e-s.
Pour nous une réforme des rythmes passe d'abord par une réécriture des programmes et un allègement des effectifs. De plus, elle doit se faire en concertation avec les enseignant-e-s.
Nous rappelons ci dessous quelques principes que nous appliquerons dans les discussions avec les différentes collectivités territoriales que nous serons ammené-e-s à rencontrer.
Pas de politique de la chaise vide pour savoir qui dit quoi et porter notre opposition à cette réforme là.
Opposition totale à l'extension de la pause méridienne. (même encadrée, car cela pose le problème des élèves qui ne mangent pas à la cantine et de l'amplitude de travail hebdomadaire des personnels)
Revendication de la gratuité totale du temps scolaire et péri scolaire entre 8h30 et 16h30
Rappel que les programmes de l'EN comprennent déjà toutes les matières de type EPS, Arts Visuels, Éducation Musicale … et que les activités péri scolaires ne doivent pas aboutir à supprimer ces matières des programmes.
Demande d'intervenants périscolaires diplômés/qualifiés, avec des groupes d'élèves réduits (refus du taux d'encadrement dérogatoire prévoyant une augmentation de celui ci de 40%)
Pour la Cgt'Educ'Action, la réforme des rythmes ne peut pas se faire sans une réécriture des programmes et une réduction sensible des effectifs.
Les rythmes scolaires ne sont qu'une partie du rythme de l'enfant. Il faut prendre le sujet dans sa globalité.
7 semaines d'école 2 semaines de vacances, sans zonage.